Bonjour,

Voici une sélection parmi mes lectures de janvier :-)

GreenIT :

  • La fin de la prise en charge de Windows 10 pourrait transformer 240 millions de PC en déchets électroniques.
  • Sur le même sujet : GreenIT.fr se penche sur l’impact environnemental de la décision de Microsoft de ne plus supporter Windows 10, ce qui va pousser à l’obsolescence un grand nombre de machines : l’équivalent de 4,7 millions de tours du monde ou 10 % des émissions annuelles de GES de la France, ou encore 14 milliards de tonnes de terre excavées.
  • Un « malus écologique » est à l’étude pour les appareils les moins réparables.
  • J’ai beaucoup aimé cette excellente présentation (en) de Holly Cummins sur les serveurs zombies sur le Cloud. On y apprend entres autres que les ressources serveurs sur provisionnées et allumées pour rien ont généré 26.6 milliards de dollars de dépenses en 2021, que 44% des dépenses Cloud sont pour des environnements hors production, que 40% des instances sont surdimensionnés ou encore que 35% des dépenses de stockages sont pour des volumes détachés.
  • En creusant cette présentation, je suis tombé sur ce papier sur la dépense d’énergie des Fonctions as a Service (en). Il indique que les FaaS sont par construction inefficientes à cause de l’overhead du à la virtualisation et aux conteneurs ainsi qu’au control plane qui les orchestre chez le fournisseur. Il y est stipulé qu’une fonction peut utiliser jusqu’à 15 fois plus d’énergie qu’un service web « normal ». Les auteurs parlent tout de même d’opportunités comme le déplacement du traitement dans une zone ou à une heure où l’énergie est moins impactante ou le lissage la charge au niveau du serveur et/ou du cluster pour limiter les dépenses d’énergies. J’ajouterais que les FaaS sont pour moi intéressantes si l’opération est peu souvent utilisée et qu’on peut se passer d’une infrastructure toujours up. Sinon, autant avoir un ou plusieurs serveurs/conteneurs déployé(s).
  • Une tribune d’Agnes Crepet et Adrien Montagut dans le monde déplore la stratégie européenne sur l’indice de durabilité.
  • Le Monde a fait un article sur son bilan carbone, en incluant le scope 3, donc entre autres la phase d’utilisation des appareils numériques des utilisateurs pour lire le journal, qui représente 38 % de l’empreinte carbone totale du groupe. Le numérique pèse plus que le papier en valeur absolue, mais moins par lecteur.
  • Boavizta sort une étude pour « Construire un argumentaire en faveur de la mise en place d’une démarche de mesure de l’impact environnemental du numérique et plus largement de sobriété », avec des arguments que je donnais déjà en 2021.
  • Microsoft limite l’espace de stockage cloud dans le secteur de l’éducation officiellement pour limiter l’impact environnemental et améliorer la sécurité. Il est probable que cela soit aussi pour faire des économies, mais les deux vont bien ensemble. C’est plutôt positif de voir que les grands opérateurs travaillent sur leur offre et leur activité et ne se contentent plus d’acheter des crédits de compensation carbone et de l’énergie renouvelable.

Anecdotes :

Technique :

Autres :